Barberine suivie d'Isis était entrée dans sa chambre.
Après s'être penchée sur le lit de Tristan, et avoir constaté en l'embrassant légèrement sur le front , combien il était brulant, elle se met en retrait pour laisser faire son amie.
Rassurée par le ton ferme de la jeune femme, elle l'écoute donner des directives précises à Mariette.
Puis Isis lui indique qu'elle n'est pas sure de ce qu'il peut avoir, qu'il est important dans un premier temps de faire baisser la fièvre, mais qu'il est prématuré de poser un diagnostic et de prescrire des remèdes.
Malgré son ton rassurant, elle était préoccupée, jamais Tristan n'avait été malde.
Il est vrai que chez les tous petits, la fièvre peut monter et quitter presque aussitôt, mais en fait elle ne connaissait rien aux maladies infantiles.
S'adressant à son amie, elle lui demande d'un ton, pressant :
Tu es sure que tu ne me caches rien pour ne pas m'inquiéter davantage ? Si tu as besoin d'Uriel, n'hésite pas à le faire venir.
Quand je pense qu'il était là pour la naissance.
Elle soupire le coeur gros :
les choses ont bien changé depuis.
Puis son amie étant partie expliquer à Fiha ce qu'il en était , elle s'asseoit près du lit, caressant tendrement les mains et le front de Tristan pour le rassurer.